Les pays développés dits " les pays riches " sont les plus affectés par les crises des subprimes et des dettes publiques, et se sont appauvris du fait qu'ils se sont largement endettés à un niveau insoutenable afin de soutenir leur modèle économique et le coût de la protection sociale. Par ailleurs, les pays émergents ont renoués rapidement avec la croissance économique grâce à la puissance publique car à la différence des pays développés, ils ont su maintenir un ratio d'endettement sur PIB soutenable. Malgré le krach d'août 2011, il y a encore un potentiel de croissance inexploité car la plupart des pays émergents ont encore des ressources naturelles et se sont rendus compte qu'il faudrait redistribuer une partie de la richesse à sa population en stimulant la demande intérieure au lieu de trop se focaliser sur les exportations.
Bref, durant quelques mois, je ferai une chronique sur les pays émergents en dix parties plus une synthèse à la fin. Pourquoi cette thématique ? Premièrement, cela fait parti de mes choix d'investissements dans mon manifeste boursier en 2012. Deuxièmement, je pense que les pays émergents joueront certainement un rôle majeur dans les décisions économiques. Enfin, leurs perspectives de croissance sont plus reluisantes que celles des pays développés. Pour la première partie, je vais parler de la Chine, deuxième puissance économique mondiale.
La Chine , deuxième économie mondiale devant le Japon, prend de plus en plus de poids sur la scène internationale grâce à des atouts structurels (croissance de la population, réservoir de main d’œuvre, taux d’épargne élevé, finances publiques saines) et sa stratégie d’économie socialiste de marché, c'est-à-dire de lier à la fois libéralisme économique et contrôle politique autoritaire. Pour arriver à ce stade, la Chine a commencé à ouvrir progressivement ses frontières aux entreprises étrangères afin de faire travailler sa main d’œuvre bon marché, et ensuite décide de maintenir sa devise nationale à un niveau convenable face aux autres devises pour doper ses exportation et engranger des excédents commerciaux. Ce que les Etats-Unis n'apprécient guère. Son modèle économique a des inconvénients non négligeables :
- La politique de l’enfant unique qui pourrait causer le ralentissement de sa croissance économique et accélérer le vieillissement de la population. De plus, les mentalités ont changé car les jeunes couples ne veulent pas d’enfant et le nombre de célibataires masculins grandit du fait du nombre de femmes en diminution.
- Sa dépendance exportatrice : gare à la rechute du commerce extérieur.
De plus, une bulle immobilière est en train de se former parce que d'une part le plan de relance en automne 2009 d'un montant de 4000 milliards de yuan (soit 462 milliards d'euros) pour répondre à la crise financière a amené les prix des logements au plus haut et d'autre part le taux d’inoccupation avoisine les 50 %. Ainsi, le risque d'éclatement augmente mais les autorités chinoises ont pris des mesures strictes en relevant les taux d'intérêt directeurs et en augmentant les réserves obligataires pour retarder le problème. Par ailleurs afin de ne pas être dépendante des exportations, ils devront stimuler la demande intérieure en se penchant sur la relance de la consommation.
Malgré une croissance économique soutenue en 2010 et 2011, la Bourse chinoise a sous-performée par rapport à Wall Street à cause du risque inflationniste liée à la hausse des matières premières, de la bulle immobilière mais aussi de l'Europe lié à la crise des dettes publiques. Pourquoi il faut garder un oeil sur le Vieux Continent ? Du fait qu'il est leur premier partenaire commercial.
De plus, la Bourse chinoise est traditionnellement volatile et a la particularité d’être sensible aux décisions politiques. Pour un investisseur particulier, il est impossible de mettre son argent en direct sur la place de Shanghai car un compte en yuans est nécessaire. Par contre, il a la possibilité d’investir soit par des fonds de gestion ou en passant par la Bourse de New York ou de Hong Kong à l'image de ma position sur le leader mondial du solaire Suntech Power (NYSE : STP).
Sportifs les plus populaires en Chine :
De plus, la Bourse chinoise est traditionnellement volatile et a la particularité d’être sensible aux décisions politiques. Pour un investisseur particulier, il est impossible de mettre son argent en direct sur la place de Shanghai car un compte en yuans est nécessaire. Par contre, il a la possibilité d’investir soit par des fonds de gestion ou en passant par la Bourse de New York ou de Hong Kong à l'image de ma position sur le leader mondial du solaire Suntech Power (NYSE : STP).
Sportifs les plus populaires en Chine :
Liu Xiang (Athlétisme)
Li Na (Tennis)
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