Membre des "BRIC", l'Inde a beaucoup de similitudes avec son voisin chinois : une population supérieure au milliard d'habitants, une croissance économique robuste même s'il y a un essoufflement depuis quelques trimestres, une émergence d'une classe moyenne et une main d'oeuvre bon marché. Seule différence et non des moindres, la jeunesse de sa population et de plus, il n'y a pas de quota d'enfants par foyer contrairement en Chine avec sa politique d'enfant unique.
Grâce à cet aspect démographique, ses perspectives de croissance seront plus reluisantes surtout par rapport aux pays occidentaux du fait qu'un jeune est plus productif et dynamique qu'un quarantenaire ou cinquantenaire. Au niveau sectoriel, l'Inde mise beaucoup sur la technologie : services informatiques parmi les meilleurs mondiaux avec Infosys, marché des télécoms en croissance dynamique. Contrairement aux trois autres BRIC, sa croissance est peu dépendante de la conjoncture économique des pays occidentaux car l'Inde la tire grâce à la demande intérieure. Le tout en vendant des produits technologiques compétitifs en terme de prix à l'image de la voiture, Tata Nano. Du coup, si la tendance se poursuit avec une demande intérieure robuste dans les prochaines années, il y aura plus de croissance et cela signifie également une hausse du niveaux de vie des ménages indiens.
Cependant, il y a encore des écueils. Tout d'abord, le repli sur soi car l'Inde est réticente à ouvrir ses frontières aux multinationales même si des efforts ont été faits. Comme la Russie, la corruption est très présente que ce soit au niveau politique et privé. Par exemple, le secteur de la microfinance indienne a été ébranlé par divers scandales dont vous pouvez trouver des articles sur les quotidiens francophones ou anglophones que vous connaissez. Cela montre qu'il n'y a pas de système parfait. Par la suite, le manque d'infrastructures est flagrant du fait que les villes ressemblent à une jungle urbaine : trottoirs et trafic routier bondés. En campagne, elles sont pratiquement néants. Enfin, il y a les inégalités sociales : les campagnes souffrent le plus car la famine est persistante à cause du manque d'infrastructures cité précédemment et de l'inflation galopante.
Malgré le calage de la croissance au premier trimestre 2012 à 5.3 % du PIB et la dégradation de sa note souveraine à BBB- par S&P, l'Inde a de belles années de croissance à l'avenir sous condition qu'elle éradique les écueils cités ci-dessus. Cependant, pour y arriver, elle doit diversifier son modèle économique en développant un tissu industriel pour exporter et en prenant conscience que la mondialisation est un accélérateur à sa croissance économique. L'autre défi majeur est sa croissance démographique qui entraînera une augmentation de la demande alimentaire et énergétique.
Grâce à cet aspect démographique, ses perspectives de croissance seront plus reluisantes surtout par rapport aux pays occidentaux du fait qu'un jeune est plus productif et dynamique qu'un quarantenaire ou cinquantenaire. Au niveau sectoriel, l'Inde mise beaucoup sur la technologie : services informatiques parmi les meilleurs mondiaux avec Infosys, marché des télécoms en croissance dynamique. Contrairement aux trois autres BRIC, sa croissance est peu dépendante de la conjoncture économique des pays occidentaux car l'Inde la tire grâce à la demande intérieure. Le tout en vendant des produits technologiques compétitifs en terme de prix à l'image de la voiture, Tata Nano. Du coup, si la tendance se poursuit avec une demande intérieure robuste dans les prochaines années, il y aura plus de croissance et cela signifie également une hausse du niveaux de vie des ménages indiens.
Tata Nano
Cependant, il y a encore des écueils. Tout d'abord, le repli sur soi car l'Inde est réticente à ouvrir ses frontières aux multinationales même si des efforts ont été faits. Comme la Russie, la corruption est très présente que ce soit au niveau politique et privé. Par exemple, le secteur de la microfinance indienne a été ébranlé par divers scandales dont vous pouvez trouver des articles sur les quotidiens francophones ou anglophones que vous connaissez. Cela montre qu'il n'y a pas de système parfait. Par la suite, le manque d'infrastructures est flagrant du fait que les villes ressemblent à une jungle urbaine : trottoirs et trafic routier bondés. En campagne, elles sont pratiquement néants. Enfin, il y a les inégalités sociales : les campagnes souffrent le plus car la famine est persistante à cause du manque d'infrastructures cité précédemment et de l'inflation galopante.
Malgré le calage de la croissance au premier trimestre 2012 à 5.3 % du PIB et la dégradation de sa note souveraine à BBB- par S&P, l'Inde a de belles années de croissance à l'avenir sous condition qu'elle éradique les écueils cités ci-dessus. Cependant, pour y arriver, elle doit diversifier son modèle économique en développant un tissu industriel pour exporter et en prenant conscience que la mondialisation est un accélérateur à sa croissance économique. L'autre défi majeur est sa croissance démographique qui entraînera une augmentation de la demande alimentaire et énergétique.
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