Dans le cadre d'un échange de billet invité avec Pierre-Antoine, auteur du blog Jeune et Actif, j'avais réalisé un billet sur les cycles boursiers. Du coup, je me suis dit que ce serait sympa de le publier en ce début d'année 2013, avec quelques ajustements mineurs.
En plus de son rôle de contribuer au financement de la croissance des entreprises cotées, les indices boursiers nous donnent des indications futures du cycle économique. De ce fait, le marché opère par anticipation. En résumé, le cycle boursier a un temps d’avance d’un ou deux trimestres sur l’économie réelle.
Le graphique ci-dessus illustre le décalage entre le cycle économique en jaune et le cycle boursier en bleu. Pour les investisseurs à long terme, cela permet d’avoir une idée des secteurs qui battent le marché durant les différentes périodes
En période de prospérité (middle bull-top), vous avez la totale : croissance robuste, taux de chômage en baisse, amélioration des salaires, facilité de crédit. Le secteur technologique, l’industrie de base et les biens de capitaux auront la côte auprès des investisseurs.
En période de crise (top-early bear), nous arrivons à un point d’inflexion. De plus en plus de monnaie circule avec des hausses des salaires et des taux d’intérêts bas. Par conséquent, l’inflation apparaît comme un dentifrice qui sort de son tube, ce qui va entraîner une baisse générale de la consommation. Durant cette période, les secteurs non cycliques comme l’agroalimentaire résistent bien. Enfin, les métaux précieux, l’énergie et les utilities (sauf si elles sont dans le giron de l'Etat comme EDF ou GDF Suez) bénéficieront au grand dam du pouvoir d’achat des ménages, des effets inflationnistes.
En période de récession ou de dépression (early bear-late bear), les ménages se désendettent et consomment peu, les entreprises se restructurent en fonction de la demande et l’activité de crédit se raréfie. Du coup, nous sommes dans un cercle vicieux et le désespoir règne. Au niveau boursier, les investisseurs font en générale, une discrimination sectorielle en privilégiant les secteurs défensifs comme la consommation durable et non durable puis la santé.
En période de reprise (late bear-early bull), l’espoir revient car on fait tout pour sortir de cette impasse quel que soit le moyen : la croissance est de retour, l’activité n’est plus en contraction et la consommation repart de plus belle. Les secteurs qui bénéficieront de cet nouvel élan, sont la finance, la santé et toujours les biens de consommation.
Si vous avez des suggestions à faire, n'hésitez pas à laisser des commentaires qui sont les bienvenues. Par ailleurs, je suis en train de préparer un dossier spécial ou un ebook sur les placements financiers mais je n'en dis pas plus pour l'instant.
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