23 février 2013

L'analyse technique en bref

Souvent décriée par l'académie financière, l'analyse technique est devenue incontournable que ce soit notre horizon d'investissement. Son principal avantage est qu'il n'y a pas de barrières d'entrée car il est facile d'accès. De nombreux livres spécialisés pour l'apprentissage sont disponibles dans les différents réseaux de distribution. Les sites web des brokers vous proposent gratuitement des outils. Malgré les krachs, les particuliers avisés s'y intéressent car ils constatent que l'analyse fondamentale surtout au niveau macroéconomique n'est pas en phase avec les évolutions boursières.
Son rôle est d'étudier graphiquement le cours d'un actif à partir d'indicateurs techniques afin d'anticiper sa future évolution.

Avantage de l'analyse technique

- L'investisseur n'est pas troublé par des faits d'annonces car il se concentre ce qu'il a à faire.
- Elle prend en compte la dimension psychologique. Cela permet de mieux comprendre le sentiment des investisseurs lors des tendances de marché.
- Etant donné le nombre d'indicateurs graphiques et techniques à appréhender, il est possible de se détacher de la concurrence en élaborant sa propre méthode et ses convictions.
- Elle peut être considérée comme un complément de l'analyse fondamentale en déterminant des niveaux d'achat et de vente.
- Les détracteurs de l'analyse technique sont de moins en moins nombreux. Sur BFM Business, les gérants qui interviennent sur les plateaux télés n'hésitent pas en parler.

17 février 2013

Pari contrarien : La revanche de l'or

Graphiquement, l'or n'arrive pas à s'affranchir d'un trading range (canal horizontal) entre 1549 et 1789 $, qui a commencé le 26 septembre 2011. De plus, la tendance est baissière à partir du pic du 6 septembre 2011 à 1921 $. Fondamentalement, la demande mondiale de l'or s'effrite de 4 % en 2012, selon Les Echos Bourse. Par coïncidence, les professionnels de la finance vous diront que c'est probablement la fin de la bulle et le métal jaune va corriger fortement. L'aversion au risque sera de retour au profit des marchés actions car la crise de la zone euro est derrière nous, les USA vont de mieux en mieux avec un taux de chômage en dessous des 8 % ou encore l'affaiblissement récent du yen va relancer l'économie japonaise. Bref, tout va très bien sauf que je ne crois pas sur toute la ligne. De là à condamner l'or, je ne vendrai pas la peau de l'ours avant de l'avoir tué.

10 février 2013

Comprendre le marché du pétrole

Le pétrole est une énergie fossile dont personne ne peut s'en passer jusqu'à aujourd'hui. Il intervient dans notre vie quotidienne et a un impact sur l'activité économique. Les détracteurs écologiques prédisent le "Peak Oil" d'ici deux générations. Pour ma part, je n'ai pas trouvé de sources fiables pour le confirmer. Disons que c'est juste une prévision scientifique. En étant réaliste et malgré ma sensibilité aux enjeux environnementaux, les énergies vertes ne peuvent pas pour l'instant répondre à la hausse de la demande énergétique au niveau mondial. Ses limites sont flagrantes : dépendance des conditions météorologiques, intermittence de fonctionnement, coût d'énergie de fabrication. Pour enfoncer le clou, les Etats ont raboté leurs avantages fiscaux en provoquant des destructions d'emplois. En tout cas, les lobbies pétroliers sont tranquilles pour un bon moment que ce soit aux USA ou en Europe. 

Compartiments du secteur pétrolier

Pour faire simple, il existe deux compartiments : l'Amont et l'Aval. Chacun regroupe des sous-compartiments. D'un coté, l'Amont regroupe la prospection, l'exploration, la production et le forage. De l'autre coté, l'Aval regroupe le raffinage et la distribution. La particularité de ce secteur est sa fragmentation. En effet, la majorité des entreprises pétrolières cotées sur les places financières mondiales préfèrent se spécialiser sur un ou deux domaines précis afin de conserver et améliorer leur rentabilité.
Tout d'abord, il y a des compagnies pétrolières nationalisées dont l'Etat est majoritaire actionnaire. Leur activité est principalement axée sur l'exploitation. Ils contrôlent 90 % de l'ensemble des réserves pétrolières on-shore et représentent environ 50 % de la production mondiale. Les plus connus sont Statoil, PetroChina, Sinopec, Cnooc ou Petrobras.
Deuxièmement, les compagnies intégrées dits "les big majors" qui sont nées par de nombreuses fusions-acquisitions. Elles interviennent sur l'ensemble de la chaîne pétrolière de l'exploration à la distribution. Ce qui a donné naissance à Exxon Mobil, Chevron, Royal Dutsch Shell, Conoco Philipps, BP, Total, Eni ou Repsol.
Troisièmement, vous avez les sociétés d'équipement et de service qu'on les appelle généralement les parapétrolières comme Technip, Bourbon, Vallourec, SBMO Offshore, Saipem, CGG Veritas, Enbridge ou Halliburton. Elles apportent leur savoir-faire spécifique aux majors dans un domaine très précis.

3 février 2013

4- Chez les blogueurs

Chez les blogueurs est une chronique mensuelle dans le but de vous faire partager les articles d'autres blogs qui m'ont attiré l'oeil.


2. Le business des parkings en France (Comprendre Vos Finances)

2 février 2013

Au revoir Apple ?

Le 23 janvier 2013 après 22 h (heure de Paris), Apple publie des résultats historiques au quatrième trimestre 2012 avec un chiffre d'affaires de 54.5 milliards de dollars et un  bénéfice net de 13.1 milliards. De plus, sa trésorerie a gonflé aux alentours des 137 milliards de dollars. Au lendemain, son cours a dévissé de 12.35 %. A première vue, cette sanction des marchés est très excessive même si son statut d'innovateur est parfois remis en cause. Cela dit, la valorisation de l'entreprise devient attractive avec un PER d'environ de 10 en 2013.Cependant, il y a un proverbe boursier qui dit "on ne récupère pas un couteau qui tombe". En effet, il se peut qu’Apple chute de nouveau en raison d'un mouvement de suiveur de tendance.

Pourquoi cette sanction ?

- Le décès de son PDG emblématique Steve Jobs. Ce dernier était à l'origine de A à Z de la conception de tous les produits qui ont fait son succès.
- Concurrence accrue sur le marché des smartphones et des tablettes (Samsung, Asus, Acer...).
- L'IPad mini est le signe d'un aveu de faiblesse de la part du management et de la fin de son statut d'innovateur.
- Marché des ordinateurs en berne. Les ventes de Mac ont subi une baisse de 16 %, selon les Echos.
- Tim Cook n'a pas le talent de son prédécesseur.
- Les investisseurs considèrent qu'Apple est entrée dans une phase de maturité ou de normalisation. Comme preuve, elle a versé pour l’exercice précèdent, un dividende. Sans oublier dans l'avenir, une érosion de la croissance des revenus, des marges et de la rentabilité.