31 décembre 2012

Mes convictions fortes pour 2013

L'année 2012 va bientôt se terminer. Toutes les sociétés de gestion se prennent au jeu sur les prévisions boursières et économiques pour 2013. Sur les chaines financières ou la presse, certains prédisent un rattrapage à la hausse des indices européens via les cycliques et une possible sortie de crise de la zone euro. D'autres sont prudents sur les conséquences du "fiscal cliff" aux Etats-Unis. Dernièrement, le Japon peut représenter une opportunité d'investissement grâce à l'instauration d'un nouveau gouvernement qui prône pour une politique monétaire très accommodante dans le but de déprécier le yen.
Personnellement, la prudence est de mise car les prévisions sont dictées par le comportement des marchés et peuvent vous induire facilement à l'erreur dans vos investissements. Du coup, je vous recommande de déterminer vos convictions par votre propre analyse à partir de sources tangibles. Voici mes 5 convictions  fortes pour l'année 2013

1. Dur retour à la réalité pour l'économie américaine

Depuis que le "fiscal cliff" aux Etats-Unis est dans le viseur des marchés, de nombreux gérants constatent que les indices européennes résistent plutôt bien et sont confiants sur un compromis. Franchement, ce n'est qu'une façade de l'économie américaine car les républicains et démocrates doivent s'entendre principalement sur une hausse d'impôts des classes aisées pour clore le dossier.
En ce qui me concerne, j'ai des doutes sur la capacité à rebondir des Etats-Unis dont les gérants croient toujours à ce mythe. Primo, le nombre d'Américains qui reçoivent des coupons alimentaires a atteint un nouveau sommet en septembre 2012 de l'ordre de 47 710 324 millions, soit 15.2 % de la population totale des USA. Cela montre que les Américains s'appauvrissent si nous référons sur le tableau ci-dessous. Deuxio, la dette publique a plus que doublé en 10 ans passant de 33.6 à 74.1 % du PIB. Tertio, le taux de chômage inférieur à 8 % est mis en doute par des détracteurs républicains et un certain Olivier Delamarche car des personnes qui sont découragées du marché de l'emploi sortent des statistiques.
En Bourse, j'ai la conviction que ses informations prises à la légère par M. le Marché ne sont pas intégrées dans les cours. Tôt ou tard, la nature reprendra par un dur retour à la réalité dont Wall Street consolidera et de même pour les places financières européennes et asiatiques.

27 décembre 2012

Seb (PAR : SK) : La vapeur va reprendre !

Créé en 1857 puis en 1973 sous forme d'holding, le groupe SEB est le numéro un mondial du petit électroménager dont son siège social se situe à Ecully dans la banlieue lyonnaise. Pour y arriver, il a misé sur une stratégie axée sur l'innovation et l'internationalisation. Concernant cette dernière, la société a fait de nombreuses acquisitions sur des zones géographiques considérées comme stratégiques : Supor en Chine, Maharaja Whiteline en Inde, Asia Fan au Viêt Nam, Arno au Brésil, Imusa en Colombie.
Au 31 décembre 2011, la répartition du chiffre d'affaires par zone géographique est la suivante :

Cliquez sur l'image pour agrandir

Pour être plus précis sur ce point, le groupe SEB réalise environ 45 % de ses ventes dans les pays émergents et 55 % dans les pays développés.

22 décembre 2012

Mon interview chez L'Or et l'Argent

Le 01 décembre 2012, j'ai eu la chance d'assister à la réunion annuelle d'AuCOFFRE.com grâce à une invitation envoyée par mail. Des conférences d'une durée moyenne d'une heure ont été donné par des intervenants comme Simone Wapler et Yannick Colleu de Publications Agora, Tradosaure du blog tradosaure-trading.blogspot.fr, Charles Sannat (Directeur des Etudes Economiques d'AuCOFFRE.com) et Jean-François Faure (Président d'AuCOFFRE.com).
Entre deux conférences, une rédactrice du site L'Or et l'Argent a pris contact avec moi pour une interview à propos de l'engouement des jeunes pour l'or. N'ayant rien à cacher, j'ai accepté de répondre à ses questions par mail dont vous pouvez retrouver le contenu de mon interview sur le lien ci-dessous :

18 décembre 2012

Olivier Delamarche - BFM Business - 18/12/2012


La dernière intervention d'Olivier Delamarche de l'année 2012 dans Intégrale Placements chez BFM Business.

15 décembre 2012

Lire un bilan financier : Les ratios boursiers (4/4)

Après avoir analysé les composantes du rapport annuel financier, il nous reste à voir les ratios boursiers qui permettent d'évaluer l'action à la juste mesure. Je vous suggère avant d'investir de les connaître car ils peuvent être un outil complémentaire à vos décisions d'investissement. Dans ce billet, je vous détaillerai les 5 ratios les plus connus et simples à comprendre.

1. Le PER (Price Earning Ratio) est le ratio le plus prisé par les investisseurs que ce soient institutionnels ou particuliers. Il mesure ce que le marché est prêt à payer par rapport aux bénéfices futurs de l'entreprise et nous l'obtenons en divisant le cours de Bourse par le bénéfice net par action (BPA ou BNPA).
Par exemple, si une action Y vaut 18 et que le BNPA est de 2, le PER sera égal à 9. Cela signifie que le titre se négocie 9 fois les bénéfice futurs de l'entreprise et l'investisseur devra attendre 9 ans pour rentabiliser son achat si tout se passe bien dans le meilleur des mondes. De plus, il permet de se faire une idée de la cherté ou non de l'action.
Toutefois, veillez à comparer les PER du même secteur et du même pays.

2. Le rendement de l'action. Il se calcule en divisant le dividende par le cours de Bourse. Pour aller droit au but, je vous conseille de vous focaliser sur la croissance ou stabilité du dividende de l'action en corrélation avec celle de ses bénéfices nets au détriment d'un rendement élevé pouvant s'avérer trompeur. Pages Jaunes, Vivendi ou France Télécom en sont des exemples et ont dû se résoudre à supprimer le dividende pour le premier et à le réduire pour les deux autres.

9 décembre 2012

Lire un bilan financier : Flux de trésorerie (3/4)

Le flux de trésorerie est un document comptable qui détermine si l'entreprise fait rentrer plus de liquidités qu'elle n'en dépense ou si c'est le contraire.
Il est scindé en trois parties :
- Le flux de trésorerie des activités opérationnelles ("Cash From Operating Activities") dont le résultat net, les dépréciations, les amortissements et les taxes sont pris en compte.
- Le flux de trésorerie lié aux dépenses d'investissement. Cette partie comprend les sorties de capitaux ("Capital Expenditures") dont son chiffre est négatif car elles sont considérés comme des dépenses diminuant la liquidité de l'entreprise. Afin d'être plus précis, les sorties de capitaux sont des sorties de liquidité ou d'actifs par nature plus permanents. Par exemple, cela peuvent être des biens immobiliers, des sites de production ou des actifs intangibles. A partir de ses éléments  nous pouvons calculer le free cash flow :
Free Cash Flow = Cash From Operating Activities - Capital Expenditures
- Le flux de trésorerie lié au financement. Cette partie comprend le paiement des dividendes ("Total Cash Dividend Paid"), le montant de rachat ou de vente d'actions correspondant à "Insurance (Retirement) of Stock Net". Pour ma part, je vous suggère de surveiller les rachats d'actions car ils ont pour effet de réduire le nombre d'actions en circulation et d'augmenter mécaniquement le bénéfice par action et le cours de Bourse.

3 décembre 2012

Merci @actionaria et @InvestirFR

Lors de mes deux journées au Salon Actionaria, j'ai passé également mon temps sur Twitter dont j'ai pu mesurer une certaine notoriété dont je ne m'attendais pas. En effet, l'organisateur du salon @actionaria et la rédaction d'Investir Le Journal des Finances @InvestirFR m'ont référencé mes tweets à leurs followers.

Voici quelques illustrations :

2 décembre 2012

3- Chez les blogueurs

Chez les blogueurs est une chronique mensuelle dans le but de vous faire partager les articles d'autres blogs qui m'ont attiré l'oeil.



1 décembre 2012

Lire un bilan financier : analyse d'un bilan comptable (2/4)

Le bilan est un document comptable scindé en deux parties :
- Les actifs (ce que possède l'entreprise) qui recensent les immeubles, les sites de production, les biens d'équipement, les liquidités, les stocks, les créances, les brevets...
- Les passifs (ce que l'entreprise doit) dont il y a les capitaux propres, les dettes financières à court et à long terme et les provisions.

Il existe plusieurs façons d'évaluer le bilan soit en calculant :

- Le fond de roulement (FR) qui représente l'excédent de capitaux stables destiné à financer une partie des actifs à vocation non durable dans l'entreprise, appelée "actif circulant".
FR = Ressources stables - Emplois Durables = Capitaux permanents - Actif immobilisé
dont :
Capitaux permanents = capitaux propres + amortissements + provisions + dettes financières à long terme,
Actif immobilisé = immobilisations corporelles + immobilisations incorporelles + immobilisations financières.
Pour le bilan en norme américaine, cela nous donne :
FR = (Total Equity + Long Term Debt + Deferred Income Tax + Minority Interest + Other Liabilities) - (Property/Plant/Equipment + Goodwill + Intangibles + Long Term Investments)
Interprétation :
Si FR > 0, les ressources stables couvrent les besoins à long terme de l'entreprise. Cet excédent de ressources stables va lui permettre de financer ses autres besoins à court terme.
Si FR = 0, l'équilibre financier de l'entreprise est atteint mais elle ne dispose pas de moyens pour financer ses besoins. Situation précaire.
Si FR < 0, les ressources stables ne couvrent pas ses besoins à long terme. L'équilibre financier n'est pas respecté. L'entreprise sera tentée de financer ses besoins de long terme à l'aide de ressources à court terme, avec un risque d'insolvabilité.

26 novembre 2012

Au salon Actionaria (2/2)

Durant mes deux journées au salon Actionaria, j'ai pu constater un regain d'optimisme des professionnels de la finance et des entreprises cotées que ce soit au niveau de l'évolution des marchés financiers ou de leur niveau d'activité pour l'année 2013. Cependant, les investisseurs particuliers et la presse financière sont plus réalistes car ils pensent que les incertitudes économiques ne sont pas levés : crise de la zone euro, plafonnement de la dette américaine, croissance chinoise. De plus, l'instabilité géopolitique s'invite avec l'imbroglio sur le nucléaire iranien sachant que lors des conférences auxquels j'ai participé, les intervenants en ont parlé vaguement.

Vendredi 23 novembre

Avant de participer aux conférences de l'après-midi, j'ai profité durant la matinée pour visiter les stands des entreprises cotées dont je suis actionnaire au porteur (Air Liquide, Orpéa, Total) et voulais avoir plus de renseignements sur leur stratégie de croissance de long terme et le transfert des actions en nominatif pur. Par ailleurs, ce salon de l'année 2012 m'a permis de découvrir de nouvelles entreprises telles que Vilmorin, Thermador Groupe ou Technip. Etant curieux, il ne faut pas hésiter aller à leur encontre car ce sont peut-être de belles entreprises qu'il faut investir dans notre portefeuille et pour cela, j'ai demandé plus d'explications sur la nature de leur activité en plus des documents financiers afin de savoir si elles correspondent à mon profil d'investisseur. En fin de matinée, je suis allé voir une gérante privée de Financière de l’Échiquier afin de connaître leur philosophie d'investissement. Durant la conversation, elle m'a confié au niveau de leur méthode de gestion que sa société s'attache à la qualité du management de l'entreprise par des rencontres avec leurs dirigeants et a un penchant pour le stock-picking top down (sélection de valeurs ou de secteurs en fonction des tendances macroéconomiques).

Stand d'Air Liquide et de Saint-Gobain (Salon Actionaria 2012)

22 novembre 2012

Au salon Actionaria (1/2)

Le vendredi 23 et samedi 24 novembre au Palais des Congrès a lieu, le salon Actionaria. Il réunit tous les acteurs de la Bourse : sociétés cotées, sociétés de gestion, professionnels des marchés financiers (brokers, sociétés de gestion, créateurs de logiciels), presse et média financiers.
Le but de ce salon n'est pas de nous inciter à investir en Bourse mais de comprendre son mécanisme et son utilité à la société de tous les jours. Pour les actionnaires individuels, c'est une des rares occasions :
- de dialoguer avec le personnel des sociétés cotées concernant leur stratégie de croissance,
- de faire sa propre opinion du monde de la finance mal perçu par l'opinion publique,
- de rencontrer des passionnés de la Bourse au même titre que moi.

Comme vous le savez, je souhaite me reconvertir à moyen terme (2-3 ans) dans la gestion du patrimoine à moyen terme et ce salon représente une opportunité pour avoir des retours d'expérience de la part des professionnels de la finance.
Tout comme le Forum de l'Investissement, j'assisterai à des conférences qui m'ont attiré mon attention dont j'ai des questions à poser :

18 novembre 2012

Lire un bilan financier : Compte de résultat (1/4)

Définir votre profil d'investisseur et votre stratégie d'investissement est une des étapes pour choisir vos actions qui composeront votre portefeuille. Toutefois, l'analyse financière est selon moi la plus importante car elle permet de mieux discerner les entreprises à la fois pérennes et résilientes en fonction des cycles économiques.
Le sujet du billet se décomposera en 4 parties en m'appuyant sur une étude de cas. Primo, j'aborderai l'analyse du compte de résultat. Deuxio, ce sera autour du bilan actif passif. Tertio, le flux de trésorerie. Enfin, je finirai par une synthèse sur les ratios boursiers.

Analyse du compte de résultat

Le compte de résultat est un document financier qui recense la performance de l'entreprise sur une période donnée au niveau de la rentabilité financière. Cependant, évaluer un compte de résultat sur une seule année nous donne très peu d'indications sur la pérennité de l'entreprise. Personnellement, je vous suggère de le faire entre cinq et dix ans en privilégiant la norme américaine car elle est simple à lire.
Faisons une étude de cas sur McDonald's Corporation (NYSE : MCD) :

8 novembre 2012

Investir sur les thématiques d'avenir

La mondialisation a complètement redistribué les cartes car les pays émergents veulent jouer un rôle plus prépondérant au niveau mondial tant sur le plan économique, social et géopolitique. De plus, ils le font savoir aux pays développés par rapport à divers imbroglios. Par exemple, la guerre civile en Syrie en atteste par le veto de la Chine et de la Russie sur une possible intervention militaire. La réalité nous montre que nous assistons à un futur changement hiérarchique planétaire : les pays développés s'affaiblissent tandis les "émergents" montent en puissance avec un ratio de dette publique sur PIB qui leur laisse une marge de manœuvre pour relancer leur économie.

LES THÉMATIQUES D'AVENIR, GÉNÉRATRICES DE CROISSANCE

Dans la plupart de mes investissements boursiers, cela se traduit par une "stratégie visionnaire" de long terme en anticipant l'avenir des prochaines décennies. Pour cela, j'ai décidé de prendre rapidement le train en marche en misant sur des thématiques d'avenir telles que le réchauffement climatique, la croissance démographique, le vieillissement de la population, l'éclosion d'une classe moyenne dans les pays émergents ou la crise de dettes souveraines. Tout d'abord, il est important de bien choisir les secteurs d'activité qui en profiteront. Ensuite, au niveau sectoriel, trouver le ou les entreprises cotées qui sont les mieux armées dont j'avoue que ce n'est pas évident au départ car cela demande beaucoup d'investigation et d'énergie. Enfin, veuillez à ne pas oublier l'analyse financière.

6 novembre 2012

Olivier Delamarche - BFM Business - 06/11/2012



3 novembre 2012

Club du "Châtelet"

Créé en septembre 2011, le club du "Châtelet" dont je suis président, réunit des investisseurs débutants ou avertis qui souhaitent investir en Bourse. En temps de crise, tout le monde pense qu'il faut déserter ce placement au profit de l'immobilier mais à quel prix si ce n'est de s'endetter au maximum de sa capacité d'emprunt. Cependant, il y a des opportunités à condition de bien différencier les bonnes et les valeurs et cela passe par le travail.

Les façons d'investir en Bourse sont multiples : actions, fonds de gestion, warrants, turbos, certificats, trackers, Forex ou CFD. Dans nos investissements, le club privilégiera les deux premiers cités sans forcément se focaliser sur le marché français car il est possible grâce aux courtiers en ligne d'investir à l'international.

Enfin, la vocation du club n'est pas de s'enrichir à tout prix ses membres mais de comprendre le mécanisme, de pouvoir faire sa propre opinion, et de faire partie d'un réseau social d'investisseur afin d'échanger nos idées avec d'autres clubs sur toute la France.

Condition de financement :
Montant initial : 500 €
Mensualité : 50 €

Adhérer ou avoir plus d'informations :
Email : sek.sovanna@yahoo.fr
Tél. Président : 06.28.67.47.66
Mon compte Twitter : http://twitter.com/Sovanna_Sek

1 novembre 2012

2- Chez les blogueurs

Chez les blogueurs est une chronique mensuelle dans le but de vous faire partager les articles d'autres blogs, qui m'ont attiré l'oeil.



29 octobre 2012

Crise de la dette - Mon épargne en danger


Un débat sur le patrimoine des français sans oublier l'actualité économique et financière avec :
Olivier Delamarche, gérant de Platinium Gestion,
Philippe Herlin, chercheur en finance et chargé de cours au CNAM,
Maître Nicolas Lecoq Vallon & Maître Hélène Feron-Poloni, avocats au Barreau de Paris du cabinet LECOQ VALLON & ASSOCIES. 

28 octobre 2012

La fiscalité boursière

En pleine période d'examen du projet de Loi de Finances 2013, la Bourse est une proie idéale afin de trouver de nouvelles recettes pour remplir les caisses de l'Etat car c'est plus facile à accepter par l'opinion publique. Premièrement, les entreprises cotées distribuent trop de richesse aux actionnaires plutôt qu'aux salariés. Deuxièmement, le fait d'instaurer de nouvelles taxes va freiner la spéculation. 

ARGUMENTS PEU CRÉDIBLES

Les trois arguments, selon moi, ne sont pas tenables. Tout d'abord, les salariés des entreprises cotées sont bien chouchoutés car ils touchent en plus de leur rémunération annuelle, une participation, un intéressement et en bonus des tickets restaurants tandis que les actionnaires se contentent du dividende.
Limiter la spéculation excessive est certes une bonne chose pour ramener la confiance sur les marchés financiers. Malheureusement, le gouvernement Hollande-Ayrault a préféré taxer uniquement les actions françaises et cela revient à punir l'actionnaire de long terme qui ose prendre des risques comme moi. Rassurez-vous, il y a moyen de les contourner en investissant sur les Bourses étrangères. Au contraire, les produits dérivés financiers dont l'effet levier peut être une arme destructrice si ça part en notre défaveur, ne sont pas concernés tout comme les activités du trading haute fréquence. Bref, le risque de krachs boursiers persistera.

22 octobre 2012

Pierre Jovanovic sur J'ai un doute



Une vidéo de plus d'une heure qui mérite d'être regardé à propos du fonctionnement du système économique et financier.

Apple, la fin d'une belle histoire ?

Au bord de la faillite en 1997 à cause du combat gagné par Microsoft sur les systèmes d'exploitation, Apple n'avait pas d'autres choix de faire revenir son célèbre cofondateur, Steve Jobs, afin de redonner un nouveau souffle à la marque à la pomme. A son retour, il a su remettre l'entreprise sur des très bonnes bases en axant sa stratégie sur l'innovation, le design et l'ergonomie des produits et des services technologiques telles que le Macintosh, les Macs, l'Ipod, l'Iphone, l'Itunes, l'App Store ou encore l'Ipad. Leur particularité est qu'ils ont révolutionné les marchés auxquels ils opèrent du fait de leur modèle unique. En prime, elle mise sur la proximité du client via les Apple Stores et cela a amené à des foules gigantesques à chaque nouvelle sortie. Du coup, la fièvre Apple est partie de plus belle.

16 octobre 2012

Olivier Delamarche - BFM Business - 16/10/2012


Au forum de l'Investissement (2/2)

Que retenir de mon week-end au Forum de l'Investissement au Palais des Congrès ?

Tout d'abord, il n'y a pas eu un réel engouement que ce soit du public et des exposants. D'une part, je pouvais circuler tranquillement dans les stands et d'autre part, les salles de conférence n'étaient pas bondées. Ce qui m'a le plus surpris, c'est l'absence majoritaire des banques et des brokers. Seul BNP, Binck.fr et ActivTrades ont fait honneur. Par contre, le stand d'AuCoffre.com, site web spécialisé sur l'achat de pièces d'or, a attiré la curiosité du public, tout comme celui de l'Institut de la Bourse de Romain Delacretaz par le biais de ses interventions.

Avant d'assister aux conférences du vendredi et du samedi, j'ai profité pour me renseigner sur le métier de conseiller en Gestion du Patrimoine ou d'Investissements Financiers au niveau de la formation ou des écoles et de leurs spécificités via des retours d'expériences auprès des professionnels présents dans ce salon. La seule chose qu'on m'a dit, c'est bon courage dont je comprend que leurs clients sont réticents à investir.

14 octobre 2012

Les valeurs du CAC 40 pour rentiers

Malgré un CAC 40 qui a dû mal à renouveler ses plus hauts niveaux d'avant-crise, certaines entreprises cotées de l'indice du Palais Brogniart n'ont pas rechigné sur leur dividende dans le but de fidéliser et chouchouter leurs actionnaires. Cependant, se focaliser sur ce seul critère comme décision d'achat me parait risqué car l'investisseur ignorera probablement les bases de l'analyse fondamentale. Du coup, je vous suggère d'en savoir plus à ce niveau afin de bâtir votre propre stratégie d'investissement.

Voici 3 valeurs du CAC 40 qui conviendront probablement aux investisseurs rentiers :

11 octobre 2012

Au Forum de l'Investissement (1/2)

Du jeudi 11 octobre au samedi 13 octobre au Palais des Congrès de Paris a lieu, le Forum de l'Investissement. Ce salon réunit tous les corps de métiers de la finance : banques, brokers, assurance, gestion du patrimoine, sociétés de gestion, médias financiers, etc.
Des conférences et des ateliers pédagogiques seront données et animés par des journalistes ou des rédacteurs de la presse financière (Mieux Vivre Votre Argent, Tout sur mes finances, Le Revenu...).

Pour ma part, j'irai à partir du vendredi 12 octobre. Ayant à moyen terme un projet de reconversion en gestion du patrimoine, ce sera une belle opportunité de rencontrer des professionnels pour avoir de bons conseils et me faire part de leurs expériences.
Par la suite, je participerai à des conférences qui ont attiré mon attention :

Vendredi 12 octobre

  • 11h30 - 12h30: Fiscalité - Ce qui change en 2013 - Les incidences sur votre patrimoine
  • 15h00 - 16h00 : Conjoncture économique et géopolitique - Les clés pour comprendre
  • 17h00 - 18h00 : Un investisseur particulier peut-il faire mieux qu'un professionnel de la Bourse ?
Samedi 13 octobre

  • 10h00 - 10h45 : Immobilier - Faut-il privilégier le neuf ou l'ancien ?
  • 11h45 - 12h30 : Pourquoi et comment investir dans l'or ?
  • 14h15 - 15h00 : Comment gagner de l'argent dans une conjoncture de crise financière ?

Enfin, au terme de ce salon, je ferai un retour vis-à-vis de mes lectrices et lecteurs, en toute indépendance avec mon propre esprit critique, en deuxième partie.

9 octobre 2012

Olivier Delamarche - BFM Business - 09/10/2012


Maintenant, il faut l'appeler Dieulamarche plutôt que Delamarche car il a prédit le taux exacte du chômage américain donné le vendredi dernier.

7 octobre 2012

7 critères de base pour choisir vos actions

Depuis fin 2008, 2.3 millions d'actionnaires individuels français ont déserté la Bourse dont la proportion est retombée à 8.5 %, soit 4.1 millions d'investisseurs au total (Source ici). Les trois krachs en l'espace d'une dizaine d'années ont terni son image vis-à-vis de l'opinion publique. Du coup, personne ne croit qu'on peut faire fortune en Bourse. Personnellement, je pense que c'est possible si vous consacrez du temps et de l'énergie en apprenant soigneusement l'analyse fondamentale. D'un autre coté, il est important que vous définissez votre stratégie d'investissement par rapport à votre profil d'investisseur car c'est la clé du succès. Enfin, je vous recommande de ne pas suivre quotidiennement votre portefeuille afin de ne pas être pris au piège psychologiquement.

5 octobre 2012

Charles Sannat - Investir sur l'or


Voici une vidéo de Charles Sannat, Directeur des études économiques d'AuCoffre.com. Il vous donne quelques conseils sur l'investissement en or.

2 octobre 2012

Olivier Delamarche - BFM Business - 02/10/2012


Objectif du CAC 40 de la part du gérant de Platinium Gestion : 2000 points.

30 septembre 2012

Tout savoir de vos dettes


Voici une video de J'ai un doute.com sur les coulisses de la dette publique.

29 septembre 2012

L'essentiel de l'analyse fondamentale

Avant de se jeter dans la gueule du loup en Bourse, il est indispensable d'apprendre l'analyse fondamentale. Elle se focalise sur les tendances économiques du présent et de demain, permettant aux gérants de portefeuille de déterminer leur allocation d'actifs et donner leurs sentiments de marché auprès des médias financiers.
L'analyse fondamentale est une base incontournable pour un investisseur particulier comme moi du fait que nous pouvons développer notre culture économique et financière. Pour la développer, des connaissances sur la macroéconomie et la microéconomie sont nécessaires. Pour la première, elle donne une approche générale de l'économie (taux de chômage, consommation, inflation, revenu...) tandis que pour la seconde elle se concentre sur les fondamentaux des entreprises (concurrence sectorielle, résultats financiers, ratios de valorisation).

25 septembre 2012

Olivier Delamarche - BFM Business - 25/09/2012


Prise de bec entre Olivier Delamarche et l'animateur d'Intégrale Placement.

24 septembre 2012

1- Chez les blogueurs

Chez les blogueurs est une chronique mensuelle dans le but de vous faire partager les articles d'autres blogs, qui m'ont attiré l'oeil.



21 septembre 2012

Le football pas coté en Bourse

Parlons football ou soccer pour les Nord Américains, qui est un de mes centres d'intérêts dont je suis supporter du Chelsea Football Club, récent vainqueur de la League des Champions grâce au regretté Didier Drogba.
Olympique Lyonnais, Juventus Turin, Borussia Dortmund, FC Porto, Ajax Amsterdam, AS Roma ou encore Lazio Rome. Leur point commun est d'être cotés en Bourse dans le but d'attirer de nouveaux capitaux afin de financer leur développement. Malheureusement, leurs performances boursières sont disparates depuis leur introduction.

Clubs
Variation depuis 10 ans
Ajax Amsterdam
+ 55.56 %
Juventus Turin
- 74.61 %
FC Porto
- 86.42 %
AS Roma
- 59.69 %
Olympique Lyonnais
- 88.24 % (depuis février 2007)
Borussia Dortmund
- 33.74 %
Lazio Rome
- 94.32 %
Source Zone Bourse à la clôture du 14/09/2012

16 septembre 2012

Sondage et Avis GenY Finances

Nous sommes à mi-septembre et dans un mois et demi, GenY Finances fêtera sa première bougie. Dans le but d'accroître la popularité et la crédibilité de mon blog, j'ai besoin de vous en répondant à un sondage et en donnant votre avis sur les deux dernières questions. Ainsi, cela m'aidera à atteindre les deux objectifs cités auparavant.
NB : Pour voir toutes les questions, cliquez sur la partie vide ou blanche du fichier HTML et non sur la barre du défilement à droite. Enfin, n'oubliez pas de cliquer sur le bouton Envoyer et je clôturerai ce mixte sondage-avis d'ici la fin de la semaine prochaine.

13 septembre 2012

Simone Wapler - Souvenir, Souvenir !


Simone Wapler vous explique les causes de la crise de 2008.

8 septembre 2012

La notation financière des entreprises du CAC 40

Entreprise du CAC 40
Standard and Poor’s
Moody’s
Fitch Rating
Accor
BBB-

BBB-
Air Liquide
A


Alcatel-Lucent
B
B2

Alstom
BBB
Baa2

Arcelor Mittal
BB+
Baa3
BBB-
Axa
AA-
Aa3
AA-
BNP Paribas
AA-
A2
A+
Bouygues
BBB+
A3

Cap Gemini
BBB-


Carrefour
BBB
Baa2
BBB
Crédit Agricole
A
A2
A+
Danone
A-
A3

EADS
A-
A2
BBB+
Electricité de France
A+
Aa3
A+
Essilor International



France Télécom
A-
A3
A-
Gaz de France Suez
A
A1

L’Oreal



Lafarge
BB+
Ba1

Legrand
A-


LVMH
A


Michelin
BBB+
Baa1

Pernod Ricard
BBB-
Baa3

Peugeot
BB
Ba2
BB
PPR
BBB


Publicis
BBB+
Baa2

Renault
BB+
Ba1
BB+
Safran



Saint-Gobain
BBB
Baa2
BBB+
Sanofi
AA-
A2

Schneider Electric
A-
A3
A-
Société Générale
A
A2
A+
STMicroelectronics
BBB+
Baa1
BBB
Technip
BBB+


Total
AA-
Aa1
AA
Unibail-Rodamco
A

A
Vallourec
BBB+


Veolia
BBB+
Baa1

Vinci
BBB+
Baa1

Vivendi
BBB
Baa2
BBB

Source Zone Bourse, Site Web des entreprises du CAC 40