2 février 2013

Au revoir Apple ?

Le 23 janvier 2013 après 22 h (heure de Paris), Apple publie des résultats historiques au quatrième trimestre 2012 avec un chiffre d'affaires de 54.5 milliards de dollars et un  bénéfice net de 13.1 milliards. De plus, sa trésorerie a gonflé aux alentours des 137 milliards de dollars. Au lendemain, son cours a dévissé de 12.35 %. A première vue, cette sanction des marchés est très excessive même si son statut d'innovateur est parfois remis en cause. Cela dit, la valorisation de l'entreprise devient attractive avec un PER d'environ de 10 en 2013.Cependant, il y a un proverbe boursier qui dit "on ne récupère pas un couteau qui tombe". En effet, il se peut qu’Apple chute de nouveau en raison d'un mouvement de suiveur de tendance.

Pourquoi cette sanction ?

- Le décès de son PDG emblématique Steve Jobs. Ce dernier était à l'origine de A à Z de la conception de tous les produits qui ont fait son succès.
- Concurrence accrue sur le marché des smartphones et des tablettes (Samsung, Asus, Acer...).
- L'IPad mini est le signe d'un aveu de faiblesse de la part du management et de la fin de son statut d'innovateur.
- Marché des ordinateurs en berne. Les ventes de Mac ont subi une baisse de 16 %, selon les Echos.
- Tim Cook n'a pas le talent de son prédécesseur.
- Les investisseurs considèrent qu'Apple est entrée dans une phase de maturité ou de normalisation. Comme preuve, elle a versé pour l’exercice précèdent, un dividende. Sans oublier dans l'avenir, une érosion de la croissance des revenus, des marges et de la rentabilité.

Analyse technique

Evolution hebdomadaire du cours d'Apple (Cliquez pour agrandir)

Depuis son pic à 705 $, la tendance devient négative avec un plus-bas à 435 $. Pour enfoncer le clou, le retracement de Fibonacci à 38.2 % à 466.34 $ a été cassé et le MACD est nettement en-dessous de la ligne neutre. Par conséquent, il y a des chances que le cours continue sa chute libre vers les 392.64 $.

Conclusion

- Les arbres ne montent pas jusqu'au ciel car un moment donné la nature reprendra même dans la douleur.
- Perte de ses avantages compétitifs face à la concurrence.
- Peu ou pas d'endettement + Énorme cash flow permettent à Apple de surmonter ses périodes de doutes.
- Référence mondiale n°1 de l'high-tech.
- Pour vous rassurer, Apple n'est pas Nokia ou RIM.
- La success story d'Apple me rappelle celle de la Playstation de Sony durant ma jeunesse.


NB : Je vous préviens que l'analyse technique n'est pas une science exacte car elle a pour but de définir une probabilité qui n'est pas fiable à 100 %. Pour plus d'explications, des billets sur ce domaine seront réalisées durant l'année 2013. De plus, les gérants fondamentaux l'utilisent par parcimonie sans être des spécialistes. Enfin, ce billet n'est pas une recommandation d'achat ou à la vente dont je nie toute responsabilité.

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