A la fin de l'année 2012, j'avais mis sur la table, mes convictions pour 2013 que vous pouvez les retrouvez dans le billet " Mes convictions fortes pour 2013 ".
1. Dur retour à la réalité pour l'économie américaine
Décidément, les USA résistent et démontrent leurs capacités à rebondir. Cependant, il faut relativiser car la croissance du PIB au premier trimestre 2013 n'est que de 1,8 % en rythme annualisé contre 2,4 % lors de la première estimation. D'autres chiffres confirmaient cette piètre reprise économique :
- La consommation, principale moteur de l'économie américaine, était seulement en hausse de 2,6 % en dernière révision contre 3,4 % en première estimation.
- Le nombre d'Américains qui reçoivent des coupons alimentaires, restent élevés. 15 % de la population sont concernés.
- Le salaire hebdomadaire ne progresse pas en dollar constant, depuis la faillite de Lehman Brothers. (Source BLS)
Par ailleurs, Ben Bernanke, président de la FED, a provoqué délibérément une chute des indices boursiers suite à une possible normalisation de sa politique monétaire. Pour ne rien arranger, les taux des obligations américaines à 10 et 30 ans ont brusquement monté. A cet instant, le consensus croit toujours que les USA reste la première locomotive de l'économie mondiale mais des doutes subsistent comme le disent Olivier Delamarche ou Philippe Béchade.
2. La bulle immobilière française va se dégonfler. Mais de quelle ampleur ?
Selon l'INSEE, la baisse des prix de l'immobilier est de l'ordre de 1,4 % sur un an. En tenant compte de l'inflation, cela fait 2,4 à 2,5 %. Par ailleurs, le nombre de transaction est en baisse constante depuis le début de l'année 2012, malgré des taux d'intérêts bas.
Pour ma part, ce n'est pas un consolidation saine pour permettre aux primo-accédants d'acheter à des prix raisonnables.
Enfin, pour ceux qui ont la mémoire courte, l'immobilier est un actif comportant des risques dont il est important de les savoir : capital non garanti, risques d'impayés, hausses des charges de copropriété imprévues, hausse de la taxe d'habitation et foncière (L'Etat a besoin d'argent en période de crise !!) et surtout hausse des taux des OAT.
Si cette conviction ne se réalise pas en 2013, elle le sera dans les années à venir. Ce qui est sûr, c'est que les banques françaises en pâtiront.
3. Bourse : Investissez sur les thématiques d'avenir et fuyez les secteurs dans le giron de l'Etat
A ce jour, les Bourses des pays émergents en particulier les BRICS, prennent plein la vue. La principale raison de cette hécatombe est la possibilité d'un arrêt de la politique monétaire très accommodante de la part de la FED, qui a permis un afflux excessif de capitaux vers ses zones géographiques. Cependant, je pense que c'est un trou d'air passager même si les risques ne sont pas négligeables. Contrairement aux pays développés, ils sont peu endettés et ont une population jeune donc plus de dynamisme et plus de productivité.
Pour se prémunir contre les futures crises, leurs banques centrales achètent en catimini de l'or à des prix soldés.
Quant aux autres thématiques, les investisseurs les boudent et ont les yeux fixés sur les paroles de Ben Bernanke et de Mario Draghi.
Pour les valeurs dépendantes des décision politiques, je reste toujours à l'écart sur le long terme et ce n'est pas la future recovery d'EDF qui me fera changer d'avis. En effet, j'en anticipe que la France ne peut s'asseoir sur sa dette publique à plus de 90 % du PIB. En gros, plus de dettes = pas de croissance.
4. Tendance haussière de long terme sur l'or
Cette conviction est battue à plat de couture mais je l'assume complètement. A long terme, elle l'emportera. Si l'or est massivement vendu, c'est que les zinzins croient à un retour vertueux de la croissance économique mondiale. Au delà de la manipulation de son cours de la part des banques centrales, les détracteurs se réjouissent de cette baisse brutale de l'or parce que les particuliers lambda seront dissuadés d'en acheter. Relativisons, cela ne concerne que les particuliers occidentaux et non ceux des pays émergents qui font les soldes. La preuve en image en Chine dont leurs citoyens font la queue pour en acheter.
Enfin, pour rassurer les investisseurs, ce sont des produits dérivés (trackers, CFD, contrat à terme...) n'étant pas à de l'or physique, qui ont été vendu à découvert. Pour couronner le tout, il me semble suspect que l'Allemagne doit attendre au moins 7 ans pour récupérer ses tonnes d'or stockées aux USA. Cela signifie qu'il y a des signes de pénurie.
Pour réellement finir, retenez cet adage : Achetez quand il y a un bain de sang. Ce qui est actuellement le cas pour l'or.
5. La France sera victime de son déni de réalité de la part de ses autorités politiques.
" Il faut bien comprendre que la crise dans la zone euro est terminée " (François Hollande à la Dépêche)
" La zone euro a prouvé sa solidité et il est maintenant assuré qu'en cas de nouvelle crise dans un pays, il n'y aura pas de contagion " (Pierre Moscovici dans Bourse Les Echos)
Essayons d'être optimiste afin de permettre aux Français de passer de belles vacances estivales. Le retour de bâton arrivera sûrement mais le timing est inconnu.
A ce jour, les Bourses des pays émergents en particulier les BRICS, prennent plein la vue. La principale raison de cette hécatombe est la possibilité d'un arrêt de la politique monétaire très accommodante de la part de la FED, qui a permis un afflux excessif de capitaux vers ses zones géographiques. Cependant, je pense que c'est un trou d'air passager même si les risques ne sont pas négligeables. Contrairement aux pays développés, ils sont peu endettés et ont une population jeune donc plus de dynamisme et plus de productivité.
Pour se prémunir contre les futures crises, leurs banques centrales achètent en catimini de l'or à des prix soldés.
Quant aux autres thématiques, les investisseurs les boudent et ont les yeux fixés sur les paroles de Ben Bernanke et de Mario Draghi.
Pour les valeurs dépendantes des décision politiques, je reste toujours à l'écart sur le long terme et ce n'est pas la future recovery d'EDF qui me fera changer d'avis. En effet, j'en anticipe que la France ne peut s'asseoir sur sa dette publique à plus de 90 % du PIB. En gros, plus de dettes = pas de croissance.
4. Tendance haussière de long terme sur l'or
Cette conviction est battue à plat de couture mais je l'assume complètement. A long terme, elle l'emportera. Si l'or est massivement vendu, c'est que les zinzins croient à un retour vertueux de la croissance économique mondiale. Au delà de la manipulation de son cours de la part des banques centrales, les détracteurs se réjouissent de cette baisse brutale de l'or parce que les particuliers lambda seront dissuadés d'en acheter. Relativisons, cela ne concerne que les particuliers occidentaux et non ceux des pays émergents qui font les soldes. La preuve en image en Chine dont leurs citoyens font la queue pour en acheter.
Enfin, pour rassurer les investisseurs, ce sont des produits dérivés (trackers, CFD, contrat à terme...) n'étant pas à de l'or physique, qui ont été vendu à découvert. Pour couronner le tout, il me semble suspect que l'Allemagne doit attendre au moins 7 ans pour récupérer ses tonnes d'or stockées aux USA. Cela signifie qu'il y a des signes de pénurie.
Pour réellement finir, retenez cet adage : Achetez quand il y a un bain de sang. Ce qui est actuellement le cas pour l'or.
5. La France sera victime de son déni de réalité de la part de ses autorités politiques.
" Il faut bien comprendre que la crise dans la zone euro est terminée " (François Hollande à la Dépêche)
" La zone euro a prouvé sa solidité et il est maintenant assuré qu'en cas de nouvelle crise dans un pays, il n'y aura pas de contagion " (Pierre Moscovici dans Bourse Les Echos)
Essayons d'être optimiste afin de permettre aux Français de passer de belles vacances estivales. Le retour de bâton arrivera sûrement mais le timing est inconnu.
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