26 octobre 2013

Tout savoir sur vos compagnies d'assurances de la zone euro

Quand les médias parlent du secteur financier, ce sont les banques qui sont mises en lumière puis pointées du doigt. Cependant, ils occultent les compagnies d'assurances. A la vue de l'opinion publique, elles sont considérées comme des entreprises qui répondent à leurs besoins quotidiens (assurance incendie, habitation, automobile, maladie, responsabilité civile, prévoyance et retraite). Ce qui permet de favoriser la récurrence de leurs revenus mais il ne faut pas oublier l'existence d'un compartiment "asset management" et "assurance-vie" plus axé sur les fonds euros.
A partir de ce dernier point cité ci-dessus, les compagnies d'assurances ont un point commun avec leurs amis banquiers, qui est le lien avec les Etats du fait qu'elles procèdent à des achats de leurs emprunts obligataires qui ne valent rien. Afin de se faire une idée de l'état financier de ce secteur qui essaye de se faire discret, il est intéressant de connaître leur ratio de solvabilité globale. Sur ce billet, je me suis concentré sur les 4 principaux compagnies de la zone euro dont voici un aperçu.


Pays
Banque
Capitaux Propres
Total des actifs
Ratio de solvabilité
France
AXA
53664
761849
7,04 %
CNP Assurances
14147
353216
4,85 %
Allemagne
Allianz
53553
694621
7,71 %
Italie
Generali
19828
441745
4,49 %

Avec les capitaux propres réels (Capitaux propres - Goodwill - Titres subordonnées - Titres super subordonnées), cela nous donne :

Pays
Banque
Capitaux Propres
Total des actifs
Ratio de solvabilité
France
AXA
37910
761849
4,98 %
CNP Assurances
11297
353216
3,20 %
Allemagne
Allianz
40988
694621
5,90 %
Italie
Generali
12606
441745
2,85 %

Ainsi, en cas de risque systémique, les compagnies d'assurances comme les banques n'ont pas les reins solides si on juge le niveau de ratio de solvabilité globale avec les capitaux propres réels. Malgré leur diversification en termes activité, ce ne sera pas suffisant et il faudra les recapitaliser. Evidemment, les contribuables mettront la main à la poche. La question dont je me pose est : Faut-il sortir du circuit financier ? Totalement non mais dans une moindre mesure je dirais oui. De plus, il y a des solutions méconnues dont je traiterai dans les semaines ou les mois à venir.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire