19 mai 2013

Ma participation à l'AG de SEB (PAR : SK)

Le mardi 14 mai 2013, j'ai assisté à l'Assemblée Générale de SEB, leader mondial du petit électroménager au Palais Brogniart dont c'est la première fois où je met les pieds.
Tout d'abord, le Président Directeur Général, Thierry de la Tour d'Artaise constate que les performances de l'exercice 2012 sont honorables malgré la baisse des résultats, surtout dans un contexte de crise mondiale. D'un autre coté, il faut relativiser car entre 2007 et 2012, la croissance du résultat net et celle du bénéfice par action sont respectivement de 6.1 % et de 6.5 %.

Analyse financière de SEB :

Croissance du résultat net / 5 ans
Croissance du BPA / 5 ans
ROE / 5ans
Payout ratio 2012
Dettes nettes / Fonds propres 2012
Ratio de solvabilité 2012
6.1 %
6.5 %
16.04 %
34.91 %
41.6 %
37.6 %


En 2012, SEB a été pénalisée à la fois pour diverses raisons :
- Ralentissement inattendu de son premier marché qui est la France.
- Recul de la demande chinoise en équipement domestique pénalisant l'activité de sa filiale locale Supor.
- Décalage du nouvel an chinois.
- Environnement économique morose en Europe occidentale dont les PIGS (Portugal, Italie, Grèce & Espagne), l'Allemagne et les Pays-Bas. De même qu'en Europe centrale Cela dit, il y a des points positifs dans certaines zones géographies notamment en Amérique du Nord, dans la majorité des pays asiatiques hors Chine, le Moyen-orient sauf la Turquie et la Russie.
- Hausse des charges opérationnelles liée à l'augmentation dans le capital de Supor et de l'acquisition de sa filiale indienne Maharaja Whiteline. Concernant cette dernière, le PDG a signalé un problème de management qui a amené à faire par mesure de sécurité une provision.
Au premier trimestre 2013, la France et l'Europe occidentale continuent sur la même tendance qu'en 2012. L'Amérique du Nord et l'Asie-Pacifique sont en amélioration alors que l'Amérique Latine, l'Europe occidentale et le Moyen-Orient restent stables.

Pour les perspectives 2013, SEB va s'attacher à faire des programmes de fidélisation en Europe Occidentale pour compenser la baisse d'activité dans cette zone géographique. Par réalisme, le PDG est particulièrement pessimiste sur la France et fera en sorte d'optimiser les frais de fonctionnement sans renier les investissements publicitaires. Sur le long terme, l'entreprise qui a su répondre aux enjeux de la mondialisation, prévoit :
- Un chiffre d'affaires supérieur à 4 milliards d'euros.
- Maintien de leadership local dans 25 pays.
- Maintenir la compétitivité par l'innovation.
- Génération de cash.
- Poursuite de la dynamique des pays émergents.
- Mettre un pied dans la vente par Internet.
- Politique de croissance du dividende.
- Féminisation du conseil d'administration.

Pour la séquence Questions-Réponses, j'ai eu la chance de poser 2 questions :
- Cherchiez-vous des leviers de croissance en Afrique ?
SEB a des activités au Maghreb via des agences, en Afrique du Sud et en Egypte par une coentreprise. Elle prévoit de se développer au Ghana et au Kenya.
- Sachant que la consommation en France baisse, l'érosion du pouvoir d'achat n'est-il pas un facteur inquiétant ?
Pour faire simple, le PDG a dit qu'il faudra s'adapter en faisant preuve d'innovation et d'imagination.

Enfin, le directeur financier qui partira à la retraite cette année, a dit quelque chose qui m'a attiré mon attention en prédisant qu'il y aura des tempêtes monétaires et des tsunamis financières.

2 commentaires:

  1. Salut,

    Merci pour ce résumé!
    Je possède moi aussi des actions Seb et j'ai voté il y a quelques semaines par correspondance.

    Tu as mis dans l'article "Analyse financière d'Air Liquide :", un copier coller malheureux ;-)

    Marc.

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  2. Bonsoir,

    Merci pour mon copier-coller malheureux.
    Le seul reproche est que le groupe fondateur est trop majoritaire dans le capital actionnariat.

    Cordialement.

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